vendredi 15 juin 2012

Du choix du menu au désespoir du Soleil (Yel)

Jeudi 31 mai 2012
Ceci est très important, et doit à tout prix figurer quelque part : avec Merloin, nous avons réussi à analyser le cycle qui régit les menus du Drommaki. Il nous est apparu que sur un rythme hebdomadaire, les menus changent de façon imperceptible pour un client occasionnel : Lundi, mardi et jeudi, le chef propose des sushis, des makis et des californias. Dans les sushis, on trouve des sushis à l'anguille. Le samedi et le dimanche, nous pouvons trouver au Drommaki des ramens et des brochettes variées, avec seulement une différence entre les deux jours : celle au boeuf n'est disponible que le samedi, et celle au thon que le dimanche. Le mercredi et le vendredi, par contre, c'est différent : ramens, sushis, katsudon, raviolis, etc. Tout est proposé sur la carte du menu. Nous pensons donc que le Ministre apparait soit le mercredi, soit le vendredi. C'est certain.

Mercredi 6 juin 2012
Nous avons aujourd'hui fouillé de fond en comble le Drommaki. De nombreux endroits nous ont fait frémir, mais ça il parait que c'est normal, un rapport avec les Magies à Dimensions. Le plus intéressant, c'est que nous avons trouvé un morceau d'ancien menu, comme si le restaurant avait été déplacé ici et avait entièrement changé. Nous avons réussi à lire un texte où figurait des informations concernant des réductions le mercredi pour les enfants...

Jeudi 7 juin 2012
Glory Gloria nous a chopé. On a dû tout lui expliquer, et elle n'a pas eu l'air d'apprécier. Toutes recherches sur les Magies à Dimensions ayant été interdites, on risque d'être accuser de vouloir poursuivre l’œuvre de destruction du Ministre... Merloin a déjà prévu la tente magique, au cas où.

Samedi 9 juin 2012
Glory Gloria nous a accompagné hier au Drommaki. Elle ne nous a pas encore dénoncé, mais menace de le faire si jamais on arrête pas immédiatement de fouiner ici.

Vendredi 15 juin 2012
Aujourd'hui, j'ai vu le Ministre. Il avait un long manteau bleu ciel et des bottes en peau de chèvre. J'étais simplement venu profiter du super menu du vendredi, quand il s'est assis à coté de moi, sans me voir. Il semble avoir été aussi surpris que moi. Il avait le regard sombre, m'a très vite parlé d'un désespoir du Soleil, de la fin du monde -ou plutôt de la fin d'un monde-, puis il est parti sans attendre sa commande. J'hésite à en causer à Glory Gloria ou à Merloin... En tout cas, on l'a retrouvé.